Céramiques GD

À propos

Interview de Gabrielle DESELOUX

– Vous avez une formation d’ingénieur, comment êtes-vous venue à la céramique ?

A l’âge de 8 ans j’ai participé à un atelier de céramique dans le cadre scolaire, j’en ai conservé le souvenir émerveillé de la transformation de l’argile et des émaux sous l’effet de la température. Puis lors de visites dans les musées, ce sont souvent les céramiques préhistoriques ou antiques qui m’ont le plus attirée. 

Après mes années d’études j’ai commencé à pratiquer le dessin et le modelage en autodidacte, c’était une manière de compenser l’excès de rigidité de ma profession. La plasticité de l’argile permet d’enregistrer le geste, la trace, de façon très rapide, il peut y avoir une grande proximité temporelle de l’idée à sa réalisation, au moins pour l’esquisse, c’est un grand avantage de cette technique. 

Puis j’ai suivi les cours de la céramiste Danielle LESCOT (www.daniellelescot.com) à l’atelier Terre et Feu de Paris (https://www.terre-et-feu.com) qui ont confirmé mon attirance pour cette discipline. A chaque séance j’ai éprouvé la même fascination au moment de découvrir les pièces justes sorties du four, la magie des couleurs, la surprise des reflets.

– Quels sont vos sujets d’inspiration ?

Ils sont d’origines diverses, souvent tirés des formes de la nature. J’emploie des couleurs très vives, souvent sans rapport avec celles du modèle. 

– Certains objets sont déclinés en de nombreux exemplaires, quel est l’intérêt de cette approche ?

La céramique a cela d’intéressant que l’on peut reproduire  de multiples fois le même sujet, la réaction de l’émail à la cuisson conduit à un résultat chaque fois différent, comme la multiplicité des feuilles sur un arbres, toutes semblables mais jamais identiques. La série des taureaux par exemple illustre la variété de résultats que l’on obtient à partir d’une même forme avec un émail différent ou appliqué en épaisseurs variables, éventuellement en superposition.

© 2025 Céramiques GD

Thème par Anders Norén